En cette deuxième matinée, je quitte la plage de Sarzeau au pied de la tente. La mer calme, Un vrai lac. Je fais une courte pause dans le petit port de St Gildas en Ruys et direction l'entrée du golfe du Morbihan. Je préfère m'arrêter das le port du Crouesty avant de tenter la traversée, de toute façon l'étale est dans 1h30. Je recherche une cale au milieu de tous ces grands voiliers. Rien, je pose la question : "ben non, ici y'a que des gros bateaux" et de répondre "gruter un kayak, ça va pas le faire". Tant pis je ne profiterai pas du petit marché de pays sur le quai. Je ressors du port et m'échoue sur la grève. Après quelques étirements et quelques photos, je m'engage pour traverser le passe du golfe.

Ouf! y'a du jus, je ne suis pas rassuré et demande conseil à un pêcheur de crevettes. Il me propose de descendre jusqu'à Port Navalo et de traverser en me laissant porter par le courant. Entre le courant et les contre, ça part un peu dans tout les sens, mais ça le fait plutôt bien. De l'autre coté sur la plage, Thierry et sa famille m'accueillent avec un petit rosé (c'est quand même les vacances).

L'après midi commence par un grain, ça devient une habitude! vent de fasse et vagues dans tout les sens. Galère jusqu'à la Trinité. Si le vent reste comme ça, l'ouest de Quiberon sera compliqué demain.

C'est après une toute petite nuit et 3 heures de route que me lance de l'embouchure la Vilaine vers Damgan pour cette première étape.

Temps calme, mer belle, 17 km sans soucis à profiter du paysage et faire la course avec des cygnes.(j'ai perdu)

Des ploufs tous les 10 m et des chasses de sterns autour de moi m'indiquent que les mulets et les bars sont là ! Malheureusement, je ne suis pas là pour pêcher, on ne peut pas tout faire.

A l'arrivée, mon frère et sa famille m'attendent avec les miens pour un pique-nique qui tombe à point. Le petit verre de rosé aussi.(avec modération bien sûr).

L'après midi, je repars direction Sarzeau sous la pluie, le vent se lève, heureusement le clapot est de face. Je fais une pause près de la tour des Anglais et repars pour traverser une baie peu engageante. J'hésite, mais la houle de face et la faible profondeur (vive les cartes marines) me permettent de tenter la traversée. A l'arrivée sur la pointe de Penvins, ceux sont les cerf-volants et un kayak à voile qui m'accueillent. Beau temps pour les "voileux", moins pour les "pagayeux".